vendredi , 19 avril 2024
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Malgré l’initiative de l’équipe à Andry Rajoelina de mettre un terme à la mise en œuvre du processus de Maputo, les trois autres mouvances politiques ont prévu d’installer les membres du congrès de la Transition. La manifestation a été dispersée par les forces de sécurité de la HAT.

Le palais de Tsimbazaza inaccessible aux membres du congrès de la Transition

La trêve politique ne peut pas avoir lieu. Au contraire. Le bras de fer a été bel et bien engagé entre la Haute Autorité de la Transition, dirigée par Andry Rajoelina, et les trois autres mouvances signataires des accords de Maputo et d’Addis-Abeba. La situation politique est bien trop compliquée actuellement malgré l’appel au calme du jeune putschiste, résolu à gérer seul la Transition.

Durant la matinée du mardi 22 décembre, des leaders des trois mouvances politiques qui s’opposent aux initiatives de Rajoelina se sont dirigés avec leurs partisans vers le palais de l’Assemblée Nationale de Tsimbazaza afin d’installer les membres du congrès. Mais la Haute Autorité de la Transition ne l’entend pas de cette oreille.

Les forces de sécurité ont été déployées aux environs du palais de Tsimbazaza. En fin de matinée, les militaires ont dispersé les manifestants regroupés dans les environs du palais par des grenades lacrymogènes. Des partisans des trois mouvances ont été pourchassés dans les ruelles du quartier de Tsimbazaza.

Certains meneurs du mouvement légaliste, en faveur de Marc Ravalomanana, ont été obligés de fuir dans des rizières situées non loin du palais pour fuir les forces de l’ordre. Le député Rasomotra en fait partie. Il a affirmé que « la lutte continue ». Le parlementaire est convaincu que « si le pouvoir commet de pareille barbarie c’est qu’il est aux abois ».