Eugène Mangalaza, le Premier ministre de consensus désigné en faveur de l’accord de Maputo, ne veut pas quitter son poste malgré un décret de limogeage du président de la Haute Autorité de la Transition. La démarche unilatérale de Rajoelina, qui vient de mettre fin au processus de Maputo, ne sera pas aussi facile à adopter.
Quelques jours après sa nomination, le colonel Camille Vital ne dispose pas de bureau. Une requête a été déposée par les mouvances politiques qui s’opposent à Andry Rajoelina, au Conseil d’Etat. La requête vise l’annulation de la nomination du nouveau Premier ministre.
Le Premier ministre de consensus, Eugène Mangalaza, a affirmé que c’est un accord entre les mouvances politiques signataires des accords de Maputo et d’Addis-Abeba qui l’a désigné chef de gouvernement et ce sera un nouvel accord qui le destituera. Raison pour laquelle, le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, qui n’a pas pu voir le jour jusqu’à maintenant, ignore le décret de nomination de son « successeur ».