jeudi , 25 avril 2024
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Le parti de Marc Ravalomanana est scindée en deux tendances bien distinctes: celle qui continue de militer sur la place publique et celle qui a rejoint la Haute Autorité de la Transition au sein d'un nouveau parlement.

Le TIM écartelé après la mise en place du parlement de la Transition

Des membres du TIM qui ne souhaitent plus le retour au pouvoir de Marc Ravalomanana, il y en a. Ceux-là sont classés dans la catégorie des « traîtres » par les militants pro-Ravalomanana qui attendent le retour au pays du président exilé depuis plus d’un an.

Parmi ceux qui ont rejoint toutefois le parlement de la Transition, il y en aurait certains qui souhaiteraient continuer la « lutte  » dans un cadre « légal ». Cette catégorie de politiciens seraient en train de chercher les moyens de combattre la Haute Autorité de la Transition de l’intérieur.

Cependant, il est bien difficile pour les simples partisans du président déchu de distinguer aujourd’hui les amis et des faux-amis. « Notre objectif c’est la sortie de crise » assène un proche de Raharinaivo Andrianantoandro, membre fondateur du TIM qui vient d’intégrer le congrès. « Impossible de penser à une sortie de crise sans Marc Ravalomanana » a renchéri un ancien député qui continue de diriger les meetings de l’opposition sur la place Magro.