samedi , 4 mai 2024
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Le parti de Marc Ravalomanana revient solennellement sur la scène politique. Durant la crise, de nombreux barons du parti se sont éclipsés pour des raisons de sécurité ou ont tourné carrément casaque.

Le TIM en quête de nouveaux dirigeants

Lors d’une cérémonie de présentation de voeux programmée dimanche 28 février, le TIM compte présenter publiquement les nouveaux dirigeants du parti. Depuis le début de la crise politique, de nombreux dirigeants du parti ont fait défection, soit pour défendre leur propre intérêt soit pour des raisons de sécurité.

Parmi ceux qui ont tourné leur veste assez vite, on peut citer Rajemison Rakotomaharo, ambassadeur en Suisse et ancien président du Sénat, feu Jacques Sylla, ancien président de l’Assemblée Nationale, Cécile Manorohanta, ancien ministre de la défense, et Rakotomalala François Emile, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et ancien chef de région. C’étaient sans doute les plus connus, mais ils n’étaient pas les seuls.

Le président national du parti, Yvan Randriasandratriniony, est parti discrètement en exil après plusieurs menaces de représailles durant la crise politique. Des parlementaires issus du TIM ont bravé les menaces malgré tout. Les Zafilahy Stanislas, Raharisaina et Rasomotra étaient sans doute les plus courageux pour avoir osé animer depuis bientôt un an les manifestations en faveur de Marc Ravalomanana. Ils l’ont fait à un moment où la persécution des proches collaborateurs de Marc Ravalomanana battaient leur plein.

Le TIM n’est pas mort durant la crise. Et les quelques membres actifs restés à Madagascar tiennent à le faire savoir. Le parti compte encore environ mille maires élus encore en poste dans différentes communes de la Grande Ile. Compte tenu de la nouvelle situation politique du pays, des nouveaux dirigeants doivent être désignés.