Le Premier ministre Jean Omer Beriziky devra sans doute endosser la responsabilité de ce report des élections. D’autant que le calendrier proposé manque visiblement de réalisme. Car le 23 août coïncide avec les examens du baccalauréat sur l’ensemble du territoire malgache, tandis que le second tour, jumelé avec les législatives est toujours programmé au 25 septembre, alors qu’un mois n’a jamais suffi à Madagascar, depuis des décennies, pour connaître les résultats officiels d’une élection présidentielle compte tenu de l’étendue du territoire et de la difficulté d’accès dans certaines régions enclavées.