Un militaire Premier ministre. C’est ce qu’attendent désormais les partisans de Rajoelina après les nouvelles divergences engendrées par les résolutions de la troisième réunion de Maputo, une réunion boudée par le président de la Transition.
Lors d’une conférence de presse, Andry Rajoelina a évoqué les difficultés de la cohabitation au sein de la Transition alors que les institutions n’ont pas toutes été mises en place et que le nouveau gouvernement est complètement bloqué. Rajoelina désire « prendre les dispositions nécessaires » face aux difficultés.
Suite à ces déclarations, les partisans du président de la Transition attendent de lui des initiatives inédites. Le limogeage du Premier ministre de consensus, Eugène Mangalaza, serait une éventualité, pour que Rajoelina puisse de nouveau prendre les choses en main.
La situation actuelle semble obliger Andry Rajoelina à se séparer des autres dirigeants de la Transition. Ce qui mettra un terme au processus des accords de Maputo et d’Addis-Abeba qui préconise une transition « consensuelle » et « inclusive ».