Ampanihy et Betioky, ainsi que de nombreuses localités rurales ont été déjà traversées par des essaims de criquets. Le Premier ministre de la Haute Autorité de la Transition, Camille Vital, et le ministre de l’agriculture, Vivato Rakotovao, conscients du danger, se sont rendus place.
L’année dernière, en effet, l’action tardive du gouvernement, et l’insuffisance de moyens, ont été à l’origine de l’aggravation du phénomène. Les criquets ont été parvenus jusqu’à une centaine de kilomètres de la capitale, après avoir envahi des centaines de milliers d’hectares de terrain au sud et au centre du pays. Le pire a été évité de justesse.
Les criquets migrateurs existent en permanence dans les régions sud de Madagascar, expliquent des spécialistes. L’ampleur des dégâts dépend toutefois des actions menées à la suite de la surveillance effectuée localement par des centres spécialisés. Ces centres de surveillance donnent l’alerte au moment du début du développement des larves. La suite des événements dépend des autorités gouvernementales.