vendredi , 26 avril 2024
enfrit
Andry Rajoelina ne veut plus reculer. Les législatives du 20 mars sont pourtant contestées, même dans son propre camp.

Les législatives du 20 mars : une source de division au sein de la HAT

Le président de la HAT veut coûte que coûte maintenir la date du 20 mars pour l’organisation des élections législatives. Des partisans du jeune putschiste y croient dur comme fer. L’organisation du scrutin à cette date divise pourtant de plus en plus les états-majors politiques et la société civile. Sans parler de la communauté internationale.

Le KMF CNOE, entité la plus connue dans le milieu de l’observation des élections, juge irréaliste la tenue des élections le 20 mars. Il n’est pas le seul à estimer qu’il faut d’abord mettre en place tous les organismes qui devraient s’atteler à l’organisation d’une élection crédible avant de convoquer les électeurs.

Même des partis politiques proches de Rajoelina souhaitent actuellement le report des élections. Pour ne citer que le Tambatra de Pety Rakotoniaina. Sans un accord de tous sur la tenue des législatives, il n’est pas sûr de garantir une stabilité et une paix sociale après le scrutin, explique un membre de l’opposition.

Des partisans de la HAT sont toutefois persuadés qu’un revirement de position du président de la Transition à ce sujet est tout simplement signe d’immaturité politique.