mercredi , 24 avril 2024
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Le théâtre de verdure d'Antsahamanitra ne peut plus accueillir désormais des rassemblements à caractère politique. Les autorités ne l'ont pas signifié directement, mais la Préfecture de police d'Antananarivo a exigé d'être informée sur toutes les manifestations, mêmes culturelles, qui se tiennent à Antsahamanitra. Le directeur des lieux, le pasteur Dinand Rarivoson, a été ainsi interpellé à ce sujet. Il a été même appréhendé par des gendarmes lors d'un déplacement à Majunga (Ouest) à la suite d'un récent culte auquel l'épouse de l'ancien président, Lalao Ravalomanana, a assisté à Antsahamanitra. Dorénavant, toutes les manifestations qui se tiennent dans ce lieu clos et privé, appartenant à l'association des églises protestantes malgaches (FFPM), doivent requérir l'aval de la préfecture de police. C'est parce qu'un certain nombre de groupements politiques avaient choisi ce lieu pour des rassemblements publics. Car la "place de la démocratie" est également interdite d'accès par les autorités depuis 2009, quelques mois seulement après son inauguration par Andry Rajoelina, alors maire de la capitale, mais devenu depuis président de la Transition.

Les meetings politiques interdits à Antsahamanitra

Le théâtre de verdure d’Antsahamanitra ne peut plus accueillir désormais des rassemblements à caractère politique. Les autorités ne l’ont pas signifié directement, mais la Préfecture de police d’Antananarivo a exigé d’être informée sur toutes les manifestations, mêmes culturelles, qui se tiennent à Antsahamanitra. Le directeur des lieux, le pasteur Dinand Rarivoson, a été ainsi interpellé à ce sujet. Il a été même appréhendé par des gendarmes lors d’un déplacement à Majunga (Ouest) à la suite d’un récent culte auquel l’épouse de l’ancien président, Lalao Ravalomanana, a assisté à Antsahamanitra. Dorénavant, toutes les manifestations qui se tiennent dans ce lieu clos et privé, appartenant à l’association des églises protestantes malgaches (FFPM), doivent requérir l’aval de la préfecture de police. C’est parce qu’un certain nombre de groupements politiques avaient choisi ce lieu pour des rassemblements publics. Car la « place de la démocratie » est également interdite d’accès par les autorités depuis 2009, quelques mois seulement après son inauguration par Andry Rajoelina, alors maire de la capitale, mais devenu depuis président de la Transition.