A la veille du jour J, les forces de sécurité qui sont restées loyales à la Haute Autorité de la Transition ont tenu à rappeler qu’un mandat d’arrêt contre Marc Ravalomanana a été publié en 2010. Une façon pour eux de dissuader l’ancien président de concrétiser son désir. Des représentants de l’armée et de la police ont affiché leur volonté d’en découdre, lors d’une conférence de presse.
La situation risque d’être implosive, en tous cas. De nombreux partisans de Marc Ravalomanana ont bien l’intention de se mobiliser samedi pour l’accueillir.
Des sources indépendantes affirment qu’aucun avion ayant Marc Ravalomanana à son bord n’obtiendra l’autorisation d’atterrir à l’aéroport d’Ivato.