jeudi , 25 avril 2024
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Fetison Andrianirina de la mouvance Marc Ravalomanana s’est rendu le 27 septembre à l’hôpital HJRA pour apporter soutien moral et matériel aux blessés des affrontements de la veille.

Les mouvances politiques au chevet des blessés des échauffourées du 26 septembre

Au moins 8 personnes ont été blessées, et admises à l’hôpital après les échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre le 26 septembre dans la capitale. Des représentants des mouvances politiques, conduits par Fetison Andrianirina se sont rendus à l’hôpital pour leur apporter du réconfort.

C’était une occasion pour les blessés de revenir sur la répression musclée de la veille, devant le stade de Mahamasina où les échauffourées avaient lieu. « On a tiré dans le tas » affirme un blessé.

Les forces de l’ordre, par la voie du colonel Richard Ravalomanana, parlent d’un « attroupement interdit ». Pour sa part, Fetison Andrianirina a justifié la présence des personnalités issues des mouvances politiques anti-HAT sur place : « Nous étions là pour demander à nos partisans de rebrousser chemin car les autorités ont interdit l’accès au stade de Mahamasina mais le matériel de sonorisation a été confisqué par les militaires ». 

Les mouvances politiques qui militent pour l’application des accords de Maputo ont une nouvelle fois déploré l’attitude des forces de l’ordre. D’autant que la journée du 26 septembre a été émaillée d’un grave incident : alors que les initiateurs de la manifestation étaient en conférence dans un hôtel de la capitale, un homme en tenue militaire a tiré en direction de la salle de réunion, blessant gravement un individu. 

« C’était un vrai-faux militaire qui opérait individuellement en dehors des opérations de maintien de l’ordre» rétorque le colonel Richard Ravalomanana. « Une enquête est déjà en cours » renchérit le Premier ministre de la Transition Monja Roindefo. Les mouvances politiques ne veulent pas abandonner la partie.