Il reste aux participants à définir les modalités d’exiger le départ du président de la Transition. Certains préconisent, le plus tôt possible, une descente dans la rue, tandis que d’autres préfèrent explorer d’autres possibilités.
L’ouverture officielle de la conférence nationale a été une occasion pour les représentants des six provinces de la Grande Ile et les représentants des partis politiques de tirer à boulets rouges sur le régime de transition. L’ancien président, Albert Zafy, n’a pas hésité à parler de « d’absolutisme et de totalitarisme » pour qualifier la gouvernance de Rajoelina. Ce dernier a été même comparé par Albert Zafy à Crésus en raison de son insatiable désir de s’enrichir.