mardi , 23 avril 2024
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Des tractations de dernière heure continuent en vue de la mise en place du nouveau gouvernement d'union nationale. Le nouveau Premier ministre, Omer Beriziky, a eu plusieurs heures d'entretien avec le chef de la Transition. Mais les discussions semblent interminables.

L’opposition exige une répartition équitable des sièges au sein du nouveau gouvernement

La date prévue initialement pour la mise en place du nouveau gouvernement a été le 17 novembre. Le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, qui assure la médiation entre les mouvances politiques, est de nouveau attendu à Antananarivo. Un collaborateur du nouveau Premier ministre a reconnu qu’il est impossible aux formations politiques de s’entendre sans Marius Fransman. Un aveu clair et réaliste.

Les trois mouvances politiques de l’opposition, qui pensent intégrer le gouvernement de transition, exigent une répartition équitable des sièges. La mouvance Ravalomanana, la mouvance Zafy et le Monima de Monja Roindefo souhaitent obtenir 50% des postes et laisser les 50% restants aux partis politiques qui ont déjà collaboré avec le régime de Transition. Le chef de la Transition, Andry Rajoelina, et ses proches collaborateurs n’entendent pas toutefois céder facilement.