Rideau sur le deuxième sommet de Maputo. Les délégations rentrent à Madagascar, plus ou moins bredouilles. Les médiateurs refusent de parler d’échec, car les mouvances politiques se fixent comme deadline le 4 septembre prochain pour trouver une issue à la crise.
D’ici une semaine, les mouvances Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Albert Zafy devraient s’entendre sur les occupants des postes clés de la Transition, à savoir le président, le vice-président et le Premier ministre.
Un compromis a été dégagé au sujet des autres postes comme le Conseil national de la Réconciliation (pour la mouvance Albert Zafy), le Congrès (mouvance Ravalomanana), le Conseil supérieur de la Transition (mouvance Rajoelina) et le Conseil économique et social, attribuée à la société civile.
Plusieurs schémas ont été proposés lors de la rencontre de Maputo. La mouvance Andry Rajoelina veut la présidence et la primature. Inacceptable selon les trois autres mouvances. Pour pouvoir décider, Andry Rajoelina a finalement soutenu que sa mouvance devra consulter ses partisans. Rendez vous est donc donné au 4 septembre.
Une mission d’évaluation de la SADC en terre malgache est de nouveau attendue le 6 septembre. Le même jour, cette organisation internationale tiendra son sommet qui ne manquera pas d’évoquer une nouvelle fois la crise malgache.