Le directeur de cabinet de la présidence de la Haute Autorité de la Transition, Zazah Ramandimbiarison, a adressé une lettre invitant les deux autres anciens présidents, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, à participer à la conférence nationale. Le président déchu, Marc Ravalomanana, lui, n’a pas reçu cette invitation.
Pour les collaborateurs du président de la HAT, Andry Rajoelina, le retour de Ravalomanana au pays n’est pas opportun. « S’il doit retourner à Madagascar maintenant c’est pour être jugé et aller en prison » affirme un partisan de Rajoelina. Les partisans de Marc Ravalomanana estiment de leur côté que tant que l’un des principaux acteurs du conflit politique malgache est exclu du processus de normalisation de la situation, on ne peut pas compter sur une solution définitive à la crise.