« L’on sait que l’insécurité sévit un peu partout à Madagascar, mais l’on s’étonne pourquoi on s’acharne à tuer de nombreux innocents dans le Sud et de détruire des villages, alors qu’ailleurs on n’a jamais utilisé de RPG-7 ? », écrit Monja Roindefo. Il réitère également «l’existence d’exécution sans distinction de villageois, de destruction de nombreux villages avec des RPG-7, faisant plusieurs victimes, parmi celles-ci des femmes, des enfants et des jeunes… »
Monja Roindefo n’est pas le seul à témoigner de l’atrocité des militaires en mission dans le Sud de la Grande Ile. Des religieux qui travaillent sur place et des notables qui sont en contact avec la population locale dénoncent l’injustice perpétrée sur la population. Des pasteurs, des juristes et des journalistes commencent à parler de « crime contre l’humanité ».