mercredi , 24 avril 2024
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L'éventuelle rencontre entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, sans les autres mouvances politiques signataires des accords de Maputo, suscite déjà la réticence. Les représentants des mouvances Didier Ratsiraka et Albet Zafy dénonce l'initiative française. Ils souhaitent une reprise des négociation à quatre.

Négociations: La rencontre à deux, source de nouveau clivage politique et ethnique

Tous les signataires des accords de Maputo et d’Addis-Abeba devraient se revoir afin de finaliser un nouvel accord de sortie de crise. C’est le souhait de Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy. La nouvelle proposition de feuille de route élaborée par la France et l’Afrique du Sud semble, toutefois, s’en tenir à une tête-à-tête entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina.

« C’est inconcevable que les négociations se limitent à deux originaires d’Antananarivo » s’exclame Emmanuel Rakotovahiny de la mouvance Albert Zafy, et co-président de la Transition désigné selon les termes de l’accord de Maputo et d’Addis-Abeba.

Ce qui est sûr est que la recherche de solution se limitant entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina débouchera sur un nouveau clivage politique et ethnique. D’une façon ou d’une autre, il faudra une solution acceptable par tous les signataires des accords de Maputo. C’est la conclusion, en tous cas, des dirigeants politiques des mouvances Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy. Les négociations devraient avoir lieu à Johannesburg normalement à compter du 24 ou du 25 avril.