A l’annonce de ce retour prochain, les quelques membres de la mouvance Ravalomanana présents sur les lieux ont applaudi. Naturellement, les collaborateurs et partisans de Rajoelina ont hué. C’est l’image de la transition « consensuelle » à la malgache. La crise, c’est sûr, n’est pas près de finir. Mamy Rakotoarivelo a réitéré la nécessité pour tous d’appliquer toutes les dispositions de la feuille route. Allusion claire au refus des autorités de faire revenir au pays Marc Ravalomanana et de libérer les prisonniers politiques.
Pour sa part, Andry Rajoelina a réitéré que les élections auront lieu cette année et qu’en 2013, ce sera un président élu qui dirigera la cérémonie de Iavoloha.