Dans les grandes villes, et notamment la capitale, Antananarivo, la déscolarisation des enfants est souvent liée à la perte de l’emploi des parents.
Après la fermeture de quelques usines, des familles modestes ont vu une baisse de leur revenu. En priorisant les dépenses du ménage, certains ont préféré ne plus envoyer les enfants à l’école.
La situation inquiète plus d’un, surtout en sachant que juste avant les événements politiques de 2009, le taux de scolarisation paraîssait plutôt encourageant. Les chiffres officiels du ministère de l’éducation national faisait état à l’époque d’un taux de scolarisation d’environ 90%.