Dans une contre-proposition remise au principal médiateur de la SADC, Joaquim Chissano, la mouvance politique de Marc Ravalomanana préconise toutefois le retour au pays du président déchu, dès la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Sans doute, il sera impossible pour les entités impliquées dans la crise malgache de trouver un consensus à ce sujet. Tant les prises de position sont inconciliables.
Tout est actuellement question de lobby et de rapport de force. Si Marc Ravalomanana parvient à justifier la nécessité de son retour au pays avant les élections vis-àvis des médiateurs de la SADC, Andry Rajoelina se retrouvera dans une position peu confortable.