C’est pour répondre à la demande de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante que l’ONU fait venir à Madagascar des experts. Ces derniers vont aborder l’organisation des futures élections avec l’équipe de Béatrice Atallah, présidente de la CENI.
Il faut toutefois admettre que pour le moment, à l’image des discussions interminables au sein du parlement, le vrai débat concerne plutôt les futurs candidats aux prochaines élections, surtout présidentielles. Les adversaires de Marc Ravalomanana cherchent tous les moyens pour empêcher cet ancien président de se porter candidat. La loi d’amnistie, qui va probablement l’exclure, fait partie des artifices juridiques pour y parvenir. D’autres entités tentent d’éliminer tous les anciens présidents et Andry Rajoelina, actuel chef de la transition.
Ce qui dérange le plus les partisans de Ravalomanana dans ces débats est que l’ancien président semble se trouver en pool position, si les élections se tiennent maintenant, d’après de nombreux sondages publiés dans la presse locale.