vendredi , 29 mars 2024
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Le syndicat des enseignants chercheurs n’abdique pas. La rentrée universitaire 2011 reste incertaine. L’annonce faite par le ministre de l’enseignement supérieur de la HAT des dates de la rentrée administrative pour les six universités a été un coup d’épée dans l’eau. Les revendications syndicales pour le paiement des indemnités de recherche dues depuis fin 2008 sont maintenues.

Rentrée universitaire : le SECES fait de la résistance

La rentrée administrative ne signifie pas la rentrée universitaire. Le Syndicat des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES) a tenu à clarifié la situation. La rentrée pédagogique reste suspendue à la satisfaction des revendications. « Il est le ministre, c’est son droit d’annoncer la rentrée administrative », a réagi le président du SECES, Armand Rasoamiaramanana. Le ministre Antoine Zafera a annoncé différentes dates pour la rentrée administrative au cours du mois de mai dans les différentes universités.

« C’est une décision prise de concert par le ministère et le conseil des présidents des universités », conteste le SECES. Les enseignants en grève n’ont donc pas été consultés. Le mouvement continue dans toutes les universités.  « Il n’y aura pas d’enseignants dans les classes » a martelé le président national du SECES. L’année universitaire commencera donc par une grève des enseignants qui sont engagés dans un long bras de fer avec le régime de transition. Les revendications sont le paiement des indemnités dont celles liées aux travaux de recherche à 800 000 ariary par mois.

Après un an et demi d’attente, le SECES est déterminé à obtenir gain de cause. « Nous nous contenterons d’un engagement avec un calendrier. Que l’on soit sûr que l’Etat va appliquer le décret qu’il a signé ». Pour le moment, ces revendications corporatistes ne sont pas les priorités de la HAT. Céder face au SECES risque d’encourager les autres corps à réclamer des avantages qui pèseront lourd dans le budget de l’Etat. La HAT a proposé la somme modique de 100 000 ariary par mois le premier semestre et le double au second semestre. Ce qui a été pris comme un affront par les enseignants chercheurs.