Série de rendez-vous manqués au Carlton : ce n’est pas encore la catastrophe

Les médiateurs du Groupe international refusent tout pessimisme même si les différentes mouvances adoptent une position extrême et radicale à propos des préalables et aussi du contenu de la charte de la transition. Même l’absence des deux délégations des mouvances Ratsiraka et Ravalomanana ne semble inquiéter l’émissaire de l’Union Africaine. « Il n’y a pas de catastrophe en la demeure » a lancé monsieur Ouedraogo, affirmant que les négociations continuent.

Les médiateurs sont confiants quant à un retour autour de la même table des quatre mouvances concernées. « Les représentants de la mouvance Ravalomanana étaient prêts à venir, ils étaient près d’ici mais ont préféré attendre pour que la mouvance Ratsiraka ne fasse apparition », explique Ablassé Ouedraogo. La délégation de l’Amiral n’était pas finalement disposée à venir au lieu de rendez-vous.

Malgré la présence des mouvances Rajoelina et Zafy, les médiateurs ont décidé de ne pas tenir la réunion du mercredi, au lendemain d’un autre rendez-vous manqué. Monsieur Ouedraogo est disposé à donner le temps à la mouvance Ratsiraka pour étudier le projet de charte de transition.

En attendant, la mouvance Rajoelina, par la voix d’un autre Ratsiraka, Roland, a déjà fait savoir qu’elle rejette entièrement le projet de charte. La HAT proposera une autre convention pour une transition concertée et inclusive. En même temps, clan TGV mène une campagne de contestation, voire de dénigrement, de la médiation sous  l’égide du Groupe international de contact s’en prenant particulièrement à l’émissaire de l’Union Africaine, Ablassé Ouedraogo.