samedi , 20 avril 2024
enfrit
La journée mondiale de lutte contre le Sida est une occasion de plus pour parler des méfaits de cette maladie.

Sida encore et toujours.

En ce 1er décembre, il n’y a que pour le Sida dans les médias notamment audiovisuel. En effet, la journée mondiale de lutte contre le Sida est une occasion de plus pour parler des méfaits de cette maladie. La lutte contre le Sida détient la première place en matière de financement dans le domaine de la santé chez nous, laissant en second plan les autres maladies comme le paludisme. Force est de constater que le Sida est devenu une source de revenu très lucrative pour de nombreuses associations et ONG plus ou moins bidon.


Quant aux impacts, c’est encore difficile à évaluer. Mais il faut dire que bon nombre des Malgaches n’y croient pas encore, pour eux, il ne s’agit qu’une stratégie marketing pour faire vendre les préservatifs. Pourtant le danger est bel et bien là. Et  si les bailleurs de fonds ont suspendu leur financement c’est qu’il y a quelques choses qui cloche. Les responsables devront-ils revoir la stratégie de lutte contre le Sida ? Mais quelle stratégie adopter si à Madagascar, la sexualité est encore un sujet tabou ? Avant tout, il faut donc briser ce tabou qui reste une barrière dans la sensibilisation contre le Sida.  Il n’y pas de mal à parler ouvertement de la sexualité. L’abstinence et la fidélité sont les meilleurs moyens d’éviter le Sida, tout le monde en est convaincu mais quand nos jeunes veulent vivre pleinement leur sexualité et quand on ne peut pas se passer des actes sexuels, c’est mieux d’utiliser un préservatif. Chez nous, la vulgarisation des préservatifs a suscité beaucoup de réaction et des nombreux critiques, alors que dans des pays occidentaux la diffusion aux grands publics des capotes a porté ses fruits dans la maîtrise de la propagation de cette pandémie.


Pour mieux réussir la lutte contre le Sida, nous devons changer notre mentalité.


C’est vrai que la lutte contre le sida est importante,mais on ne devrait pas oublier aussi de mettre en priorité les autres maladies qui tuent de plus en plus des Malgaches comme le paludisme, le cancer.