Dans une lettre ouverte diffusée dans la presse, Rabetsaroana s’est exprimé ainsi: « Comme beaucoup de mes compatriotes, je suis indigné par la brutalité de vos propos et le mépris que vous avez manifesté envers notre peuple. Nous n’avons pas la même perception des difficultés que traverse Madagascar. Ce qui nous différencie, Madame, c’est que je suis de ce pays, l’aimant et fier de lui. Je n’ai pas le monopole de l’intelligence ni l’arrogance de faire comprendre à tout un peuple qu’il n’est rien. Aussi ai-je le devoir de défendre ceux que vous méprisez au point de bafouer ce que représente la religion chrétienne pour nous…le peuple malgache que vous avez tant humilié à travers ses chefs religieux, lui n’a certainement pas votre « salaire » mais il tient à sa dignité… »
La Représentante du PNUD, tout comme la récente réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, affiche une certaine réticence sur la démarche du FFKM qui tend vers la mise en place d’une transition « neutre » et un éventuel report des élections.