jeudi , 25 avril 2024
enfrit
Trafic de tortues : Un fléau difficile à juguler
Le trafic continue

Trafic de tortues : Un fléau difficile à juguler

Certaines espèces de tortues de Madagascar comme l’Angonoka ou Astrochelys yniphora sont en voie de disparition, mais cela n’empêche pas les trafics de continuer. Une centaine de tortues qui allaient être transportées vers la capitale ont été saisies à la gare routière de Toliara au Sud du pays.

C’est une nouvelle preuve de la poursuite du trafic de tortues dans la Grande Ile. A plusieurs reprises au cours des derniers mois, des tortues ont été saisies à l’aéroport international d’Ivato, prêtes à être embarquées.

Les exportations de tortues et la commercialisation au niveau national sont pourtant interdites mais le trafic continue.

« Dans de nombreux cas, les tortues qui sont illégalement exportées sont vendues en Asie à des fins thérapeutiques, ou dans des familles occidentales comme animaux domestiques, ou, pire, elles finissent dans l’assiette », explique un agent du WWF Madagascar.

D’après la même source, quelques milliers de tortues sont tous les ans commercialisés illégalement et, pour la plupart du temps, destinés à l’exportation illicite qui bénéficie souvent de complicité à différents niveaux de l’administration.

C’est souvent grâce à des fuites d’information ou  en raison de désaccord in extremis entre les trafiquants que des tortues peuvent être saisies, comme ce fut le cas récemment à Toliara. Les gendarmes ont tout de suite réagi dès qu’ils ont été informés sur la cargaison. Mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas.