Traitement du cancer: la contribution du gouvernement reste insuffisante

80% des gens qui souffrent de cancer au service d’oncologie de l’Hôpital HJRA n’ont pas assez de moyens pour mener leur traitement jusqu´au bout. En revanche, le budget total reste encore insuffisant pour couvrir les besoins et dépenses dans ce domaine malgré une contribution annuelle fournie par le gouvernement à chaque service de l’hôpital. D’après Sœur Anne Claire de la pharmacie de l´hôpital HJRA, « le gouvernement fournit annuellement au service d’oncologie un budget approximatif de 280 000 000 Ariary, principalement destiné aux médicaments et autres matériels nécessaire au traitement du cancer. Cependant, cette contribution couvre seulement un tiers des besoins du service d’oncologie. »  

Le budget accordé par le gouvernement peut en réalité couvrir l´approvisionnement en matériels nécessaire à la chimiothérapie. L´hôpital a du, depuis deux ans déjà, compter sur un système propre qui permet aux malades le plus financièrement vulnérables de poursuivre leur traitement. Après avoir été interviewé par les spécialistes, les malades sont classés dans trois catégories. La première catégorie regroupe les malades qui peuvent se permettre de payer le coût entier de leur traitement; la deuxième catégorie ne peut payer que seulement 50% du coût total, et la troisième catégorie, la plus vulnérable, ne peut même pas payer plus de 10% du coût du traitement.   

Entre temps, l’administration de l’hôpital recherche d’autres ressources pour aider les malades. « Nous essayons de trouver des ressources supplémentaires, principalement financières, afin que toute la population puisse avoir accès à tous les services de traitement du cancer », Professeur Florine Rafaramino dixit. Par exemple, un programme au profit d’une oeuvre de charité qui a pour thème qui « Running against Cancer » à été organisé au service d´oncologie la semaine dernière. Les fonds rassemblés, jusqu’à 2 million d’Ariary, seront utilisés pour acheter du sérum et autres substances intraveineuses pour les malades.