dimanche , 5 mai 2024
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Aucun chiffre précis n'est disponible pour le moment. Le nombre des dirigeants de la Transition qui pourraient être ciblés par les sanctions internationales divergent selon les sources.

Ultimatum: Les sanctions sur toutes les lèvres

Les membres de la Haute Autorité de la Transition affirment tous ne pas craindre les conséquences d’une sanction émanant de l’Union Africaine et de l’ensemble de la comunauté internationale. A chaque occasion, l’ultimatum qui expire au 16 mars prochain et les sanctions y afférent sont évoqués.

« Je n’ai pas peur d’une sanction » a en premier affirmé Andry Rajoelina. « Les sanctions émanant de Dieu et de mes parents sont les plus redoutables pour moi et rien d’autres » a déclaré pour sa part le ministre de l’éducation de la HAT, Julien Razafimanazato.

A priori, seul le ministre démissionnaire des Affaires étrangères aurait peur des sanctions. Ny Hasina Andriamanjato aurait contacté des responsables de la médiation dans le crise malgache pour ne pas figurer dans la liste des personnalités cibles de la sanction internationale. Jusqu’à présent, on parle surtout d’interdiction de visa et de gel des avoirs extérieurs.

D’une manière générale, la population craint surtout les effets néfastes de l’isolement diplomatique de Madagascar dans la vie quotidienne. La sanction qui a fait le plus de vague a été jusqu’à présent l’arrêt d’une part non négligeable des financements extérieurs, engendrant la suspension de nombreux projets de développement, avec le chômage que cela suppose. Et, aussi, la suspension de l’éligibilité de Madagascar à l’AGOA. Une sanction à l’origine actuellement de la fermeture de nombreuses entreprises exportatrices vers les Etats-Unis. Une situation qui a provoqué également des dizaines de milliers de chômeurs.