jeudi , 25 avril 2024
enfrit
Attendre un bus aux heures de pointe est un véritable enfer pour les habitants de la capitale.

Un clin d’œil sur le transport public

 En attendant qu’un bus arrive, au terminus se trouve une longue file. Dès qu’on aperçoit un bus à l’horizon, la file se défait et les gens se bousculent pour monter dans le véhicule. Bien sûr, tous n’entrent pas en même temps. Après ce désordre, la file se refait en attendant l’arrivée d’un autre car. Et ainsi de suite !


Dans la capitale, les bus sont toujours pleins à craquer. Le nombre des passagers excède la normale. Cela pour permettre aux coopératives d’avoir de plus gros bénéfices. Les passagers sont ainsi entassés comme des sardines. Ce n’est pas toujours le confort mais tout le monde est pressé de nos jours.


Les receveurs ne sont pas souvent très commodes. Leur insolence a, à plusieurs reprises, fait l’objet de plaintes émanant des usagers. Les litiges opposant receveurs-usagers concernent souvent la monnaie à rendre à l’usager. Certain receveurs font exprès de ne pas la rendre à l’usager. Du coup, chacun se montre prudent en faisant de la monnaie avant d’aller dans un bus.


Bref, le trajet en transport public (bus) n’est pas toujours agréable. La qualité du service laisse à désirer. Mais le peuple s’y fait car posséder une voiture est un luxe que la majorité des Malagasy ne peut se permettre.