vendredi , 26 avril 2024
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Des jeunes partisans de Marc Ravalomanana comptent organiser une autre assise à la suite de l’organisation d’une récente rencontre des jeunes qui soutiennent la HAT.

Une contre-assise des jeunes légalistes

« Ce n’était qu’une manœuvre politique ». C’est ainsi que des jeunes universitaires ont réagi aux résolutions de la récente assise nationale des jeunes organisée sous l’égide de la Haute Autorité de la Transition, à Antananarivo. Des jeunes étudiants commencent actuellement à réagir. Ils affirment que les participants à l’assise de la HAT étaient d’une manière générale issue des associations qui ont soutenu le mouvement de rue de Andry Rajoelina avant le coup d’Etat de mi-mars.

Les jeunes légalistes préconisent tout d’abord un retour à l’ordre constitutionnel avant une consultation des représentants de la jeunesse malgache. En effet, la récente assise des jeunes a finalement débouché sur une volonté de soutenir inlassablement la Haute Autorité de la Transition et de défendre les intérêts d’un groupe de militants, en exigeant, par exemple, cinq postes ministériels pour les jeunes. 

Au final, l’assise nationale des jeunes a été axée sur un soutien indéfectible à Andry Rajoelina. Ce dernier n’attendait que l’appel de ses jeunes partisans pour se prononcer sans doute ultérieurement sur sa candidature à une éventuelle élection présidentielle anticipée organisée par la HAT. 

Pour les jeunes légalistes, la sensibilisation des universitaires constitue une mission essentielle actuellement. Un grand nombre de jeunes universitaires ont été en effet mobilisés pour défendre la cause de Andry Rajoelina. Ces mêmes jeunes ont constitué le noyau des organisateurs et des participants à la récente assise. Ce qui serait désolant, selon un partisan de Marc Ravalomanana, c’est la rivalité qui tourne souvent à la violence dans les cités universitaires entre des partisans du président en exil et les sympathisants de la HAT. 

Les jeunes partisans de Marc Ravalomanana pensent ainsi à une autre assise nationale de la jeunesse, une fois l’ordre constitutionnel rétabli.