vendredi , 19 avril 2024
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Les syndicats des fonctionnaires et la cellule de crise interministérielle ont programmé le début d'une grève générale au sein de la fonction publique, le 11 juillet. Cette date coïncide aussi avec le procès d'un des leaders du syndicat des paramédicaux, Valérien Rakotonandrasana, arrêté par les gendarmes la semaine dernière, puis placé en garde à vue avant d'obtenir une liberté provisoire.

Une semaine de tous les dangers

Cette nouvelle semaine s’annonce ainsi tendue. La grève générale pourrait en effet paralyser progressivement le fonctionnement de l’administration publique. On sait que la grève des enseignants des écoles publiques regroupés au sein de leur syndicat, le Sempama, a déjà obligé les autorités de transition à reporter la date des examens officiels. Les impacts de la grève générale qui sera lancée ce 11 juillet pourraient déstabiliser complètement le régime de transition déjà en difficulté au plan financier et au plan diplomatique.

Dans le domaine de la politique également, la Haute Autorité de transition devra faire face à un nouveau front. Après quelques semaines d’accalmie, en effet, des groupements de l’opposition s’apprêtent à redescendre dans la rue dès la fin de cette semaine pour mettre la pression sur le chef de la transition, Andry Rajoelina.