Jean Ping est attendu à Antananarivo, le 21 janvier. Ses collaborateurs ont déjà foulé le sol malgache le 20 janvier. Après la dernière réunion du Groupe International de contact, qui a accouché d’une souris, le président de la Commission Africaine est censé apporter une nouvelle proposition pour sortir de la crise malgache.
Certains parlent de solution miracle. Car depuis que le président de la Transition a décidé de couper le pont avec les autres entités politiques, il est très difficile de penser à un possible compromis. Andry Rajoelina désire finir, seul, la Transition. Il a décidé de jouer quitte ou double.
Les risques sont pourtant énorme pour Rajoelina et son équipe. La communauté internationale rejette, dans l’ensemble, son initiative unilatérale, comme l’organisation des élections législatives le 20 mars. Dans le même temps, l’armée est pronfondément divisée mais la frange la plus active est restée fidèle au chef de la Transition. La mobilisation d’une partie de l’armée, proche du président déchu, Marc Ravalomanana, pourrait provoquer une implosion de la situation.