jeudi , 18 avril 2024
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C'est un fait-divers sanglant qui était survenu à Nosy-Be. Trois personnes soupçonnées de trafic d'organe ont été la cible de vindicte populaire. Une émeute contre la gendarmerie a débouché sur le massacre des trois individus en question, dont un français et un franco-italien. Des images de vidéo choc circulent déjà sur les réseaux sociaux. Depuis quelques jours, une centaine de gendarmes ont été envoyés en renfort sur l'île de Nosy-Be, au Nord de Madagascar. Ils ont déjà procédé à une vingtaine d'arrestation.

Une vingtaine d’arrestation à Nosy-Be

L’enquête menée actuellement par les gendarmes est essentiellement axée sur le massacre des trois personnes soupçonnées de trafic d’organe. Il faut noter que le porte- parole du ministère français des Affaires étrangères a affirmé que son pays s’en tient à la Justice malgache dans cette affaire. Au cours des derniers temps, la présence de nouveaux renforts de la gendarmerie a permis effectivement de procéder à des enquêtes et à des interpellations.

Mais quelques habitants de Nosy-Be se demandent pourquoi il n’y a pas d’enquête approfondie sur l’existence ou non de cette histoire de trafic d’organe. Tout a en effet commencé par la disparition d’un enfant. Les trois personnes lynchées par la foule ont été considérées comme à l’origine de cette disparition. Mais rien n’a été véritablement clarifié jusqu’à présent concernant cette disparition et la découverte, plus tard, du corps de l’enfant.