samedi , 20 avril 2024
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La Cour Electorale spéciale a reconnu la réalité d'un "cas de force majeure" en vue d'un éventuel report de l'élection présidentielle du 24 juillet prochain. A la suite d'une requête du Conseil national de la réconciliation (FFM), les juges électoraux ont publié une décision allant dans ce sens. La "suspension des financements de la part des bailleurs de fond" et, notamment, "l'absence de solution" concernant le retrait de trois candidatures rejetées par la Communauté internationale ont été soulevées par le FFM dans sa requête. Et la Cour Electorale Spéciale a reconnu qu'il s'agit d'un cas de force majeure.

Vers le report des élections

La Cour s’est déclarée toutefois incompétente « pour statuer sur un éventuel report de la date du scrutin ». L’adoption d’un nouveau calendrier devra émaner en effet de la Commission électorale nationale Indépendante (CENIT), et du gouvernement de Transition. Pour sa part, la Communauté internationale n’approuve pas le report de l’élection présidentielle. Ce qui met la CENIT dans une position très inconfortable. Si elle reporte la présidentielle du 24 juillet, elle se mettra à dos la Communauté internationale et risque de ne pas obtenir le financement nécessaire et la reconnaissance internationale. Si elle maintient la date du 24 juillet, elle attirera la foudre des autorités locales, dont le chef de la Transition Andry Rajoelina, qui ont formulé cette demande de report.