La Cour s’est déclarée toutefois incompétente « pour statuer sur un éventuel report de la date du scrutin ». L’adoption d’un nouveau calendrier devra émaner en effet de la Commission électorale nationale Indépendante (CENIT), et du gouvernement de Transition. Pour sa part, la Communauté internationale n’approuve pas le report de l’élection présidentielle. Ce qui met la CENIT dans une position très inconfortable. Si elle reporte la présidentielle du 24 juillet, elle se mettra à dos la Communauté internationale et risque de ne pas obtenir le financement nécessaire et la reconnaissance internationale. Si elle maintient la date du 24 juillet, elle attirera la foudre des autorités locales, dont le chef de la Transition Andry Rajoelina, qui ont formulé cette demande de report.