Selon des indiscrétions, la grenade qui a été utilisé par les assaillants appartiendrait à l’armée. L’enquête se poursuit actuellement. Mais selon notre source, la gendarmerie a tenté de récupérer le reste de la grenade qui venait d’exploser. Ce qui était à l’origine de la frustration des policiers qui étaient sur le lieu de l’attentat en premier.
C’est le cinquième attentat survenu à Antananarivo en l’espace de deux mois. Quatre bombes de fabrication artisanale avaient explosé à différents endroits de la capitale. Un phénomène qui n’est généralement pas pris au sérieux par la population qui a tendance à croire en une manipulation politique avant la tenue des élections à Madagascar. Cette fois-ci, il faut toutefois noter que ce n’est pas n’importe où que l’explosion avait lieu.