jeudi , 18 avril 2024
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Advance Cargo Declaration : Le secteur privé conteste

C’est un nouveau bras de fer qui risque de s’étaler encore dans le temps. En vérité, c’est un désaccord qui date d’il y a presque un an. Des groupements du secteur privé malgache et des sociétés privées s’opposent toujours actuellement à la mise en œuvre du système Advance Cargo Declaration (ACD) qui entraine, au final, un coût supplémentaire pour eux pour les opérations d’importation ou d’exportation.

Le système ACD est relatif à la collecte et au traitement des informations concernant les navires et les marchandises dans un but de sécurisation des ports et des embarcations, notamment vis-à-vis des attaques terroristes. Initialement, le système n’était pas censé causer des coûts supplémentaires pour les importateurs et les exportateurs. Mais, en définitive, la mise en œuvre du système requiert le paiement d’une sorte de redevance supplémentaire. D’où la grogne des membres du secteur privé jusqu’à présent.

Très récemment, c’est l’exploitant minier Ambatovy, dont les cargaisons et les équipements sont bloqués au port, officiellement faute de moyens supplémentaires pour payer les redevances liées à l’ACD, qui est ainsi monté au créneau. Mais c’est un cas parmi tant d’autres. Les associations et groupements patronaux ont déjà vigoureusement réagi à la mise en œuvre du système. Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) prévoit de porter l’affaire devant le Conseil d’Etat pour obtenir l’annulation de l’arrêté interministériel concernant la mise en œuvre du système ACD.