mardi , 23 avril 2024
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Les acteurs de la crise de 2002 encore en exil en France, à la suite du passage de Chirac à Madagascar et suite à une précision émanant du ministre de la Justice, alimentent encore les débats.

Crise de 2002 : l’amnistie pas à l’ordre du jour

Le journal Midi n’hésite pas à parler de « dossier clos ». L’auteur de l’article spécifie : « L’amnistie pour les exilés, dont les plus optimistes des opposants estimaient qu’elle serait évoquée, voire « exigée », par Jacques Chirac, à l’occasion de sa visite à Madagascar, n’est toujours pas à l’ordre du jour ni à Paris, ni à Antananarivo ». Pour L’Express « La position du régime sur la question n’a pas changé d’un iota ». Selon le journal « La déclaration de Lala Ratsiharovala, ministre de la Justice confirme la position, ferme, du gouvernement sur les événements de 2002 ». L’Express souligne également que « La ministre de la Justice Lala Ratsiharovala vient de signaler que la prescription est de trois ans pour les délits et de dix ans pour les crimes ». Ce qui sous-entend que tous ceux qui ont commis des crimes sont toujours passibles de la justice malgache dix ans après les faits.