Jacques Sylla, incarnation du renouveau politique

Dans une interview accordée à L’Express de Madagascar, l’ancien président du Groupement des Entreprises de Madagascar, Charles Andriantsitohaina devait qualifier Jacques Sylla de ‘l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », tandis que Midi Madagasikara le considère comme «  »un homme de consensus ».

Et ce, malgré les bruits selon lesquels le Premier ministre « ne fait pas l’unanimité, principalement dans son propre camp et parmi ses alliés », avance L’Express. Pour ce quotidien, cette nomination est « une logique politique naturelle et implacable ». Les présumés prétendants au titre, notamment l’ancien Premier ministre Norbert Ratsirahonana et l’ancien ministre Marson Evariste, ne feraient plus l’affaire laisse entendre L’Express: « Si l’heure de la relève est également venue, leur place n’est plus dans l’action mais dans la réflexion ». Pour ce quotidien, en effet, « c’est d’un renouveau politique que le pays a besoin », avant de conclure que « la politique, la vraie, ce n’est pas seulement des exploits d’antichambres, de couloirs ou d’alcôves. C’est quand même un peu, aussi, parfois, de courage physique ».

Madagascar Tribune quant à lui fixe des priorités et met la politisation de l’administration au pilori: « il importe donc que le (nouveau) gouvernement retrousse ses manches pour mettre un terme à cette série d’intimidations et l’utilisation de puissances publiques, deux mamelles de la mauvaise gouvernance ». Cette « racine des problèmes qui minent le pays ».

Insistant sur le retour à la stabilité, Midi Madagasikara rapporte les propos de Marc Ravalomanana lors d’un déplacement à Antsirabe. Celui-ci a déclaré 2003, année de la concurrence et a lancé « un appel au secteur privé malgache de fournir des efforts pour relancer le secteur productif dont l’objectif est d’aboutir à un taux de croissance plus conséquent ».