vendredi , 29 mars 2024
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Le café de Madagascar est apprécié. Mais les produits locaux n’arrivent pas à répondre à la demande internationale.

La filière café se réorganise

La réorganisation est incontournable. Pour faire face à de nouveaux défis, les acteurs de la filière café doivent se mobiliser, sous l’égide d’organisation d’appui aux filières d’exportation tel le Bamex. Selon L’Express : «La filière café se réveille. Madagascar exporte déjà du café de masse (basse ou moyenne qualité) de la variété robusta (9000 tones en 2007), mais elle est loin de faire le poids par rapport aux autres pays concurrents dans ce secteur, comme le Viet Nam. Voilà pourquoi Madagascar mise sur le café de luxe, appellé également « café de spécialité », de la variété arabica…Dans les années 80, le café comptait parmi les produits exportés par Madagascar, générateur de devises et gage d’une croissance fiable. La situation de la filière café dominée par le robusta s’est dégradée par la suite dans les années 90 à cause de la dépréciation de la qualité. Avec la flambée du prix du café sur le marché international, les producteurs et les conditionneurs ont utilisé tous les moyens pour accroître leur volume d’exportation au détriment de la qualité (cueillette des cerises immatures, séchage anormal…). Face à cette situation, les importateurs se sont tournés vers d’autres fournisseurs».