La galère des prisonniers malgaches

C?est le journal Midi Madagasikara qui tire sur la sonnette d?alarme et parle de « Drame dans les prisons », à la suite du décès de 28 détenus à Antalaha. Pour Midi « la crise alimentaire qui frappe actuellement la grande majorité des familles malgaches, en raison de la cherté de la vie, n?épargne pas la population carcérale ». L?administration pénitentiaire ne disposerait actuellement que de 100 Ariary par détenu par jour pour la ration alimentaire. Selon toujours Midi « les prisonniers ne mangent, dans la plupart des cas que du manioc (exceptionnellement du riz), une fois dans la journée ». L?article poursuit « nul n?ignore que l?apport calorifique de cet aliment est très faible ». Par ailleurs, Lahady Samuel, ancien gouverneur de la province de Toamasina, détenu à la suite de la crise politique de 2002, ainsi que le général Boba, incarcéré également pour des crimes perpétrés durant la crise, seraient hospitalisés.

Un repaire de brigands

Les Nouvelles s?intéresse plus particulièrement à la sécurité publique. Selon le journal, « le camp Pochard, près de la place de Soarano, à Antananarivo, qui fut au milieu des années 80 le refuge inaccessible des redoutables TTS qui rackettaient la cité, est redevenu un vrai repaire de brigands ». Selon l?auteur de l?article « ces deux derniers mois, les clients du marché de Pochard se sentent menacés par la présence de cinq à sept bandits armés surtout devant l?entrée principale ».

Usurpation de titre

Le Bureau indépendant de lutte contre la corruption (BIANCO) met en garde le public contre des imposteurs. Le Bianco serait, selon Tribune, « victime d?une usurpation de titre par des personnes malintentionnées ». Et Tribune poursuit que « manifestement, certaines personnes essaient à tout prix de ternir l?image de cette institution pour pouvoir mater sa mission ».

Enfin le Rakibolana

Dans le domaine de la promotion de la culture et de la langue malgache, les Nouvelles écrit que « le dictionnaire encyclopédique de l?Académie est prêt pour l?édition ». L?auteur de l?article précise « on sait désormais que le dictionnaire encyclopédique comportera 35.000 mots supportés par des dessins sélectionnés, ainsi que des textes renfermant des connaissances sur Madagascar et des bibliographies remontant jusqu?au XVIIe siècle ».