vendredi , 29 mars 2024
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Tous les ministères ont procédé à la cérémonie de présentation de v½ux pour la nouvelle année. Mais c?est le département de la Justice qui fait l?ouverture de la presse quotidienne. L?Express de Madagascar résume bien la situation : « Côté justice, il y a du pain sur la planche ».

LA JUSTICE SOUS LES FEUX DE LA RAMPE

Le bilan 2002 dressé par la ministre de la Justice Alice Rajaonah a été largement commenté par les médias. Le cas des détenus dans le cadre des « événements 2002 », le rapport de l?Amnesty International et le refus des magistrats membre du syndicat de déclarer leur patrimoine font que le département se trouve aujourd?hui et pour un moment encore sous les feux des projecteurs.



En somme, Mme Alice Rajaonah devait expliquer que la Justice n?a reçu aucune pression dans le cadre du traitement des « dossiers pénaux inhérents aux « événements 2002 » et pour la libération des détenus de la crise, comme le rapportent Midi Madagasikara et Madagascar Tribune. La ministre « dément qu?il y ait des détenus politiques dans les prisons du pays », selon L?Express de Madagascar qui poursuit que « on ne reproche pas aux gens d?être pro-Ratsiraka ou anti-Ravalomanana, mais uniquement d?avoir commis des délits et des crimes que la loi condamne ».



L?Express et des stations FM de la capitale s?intéressent plus particulièrement au « dossier Ratsiraka » qui serait en train d?être constitué, selon les termes de la ministre. « Pour quel usage ? Mystère pour le moment », se désole le quotidien qui dit tout de même « comprendre » le premier responsable du département de la Justice.