La vie continue à Foulpointe qui s’est réveillé de son cauchemar avec une lueur d’espoir. Les complexes hôteliers, dont des bungalows, situés le long des plages ont été épargnés par l’incendie. « Les touristes ne doivent pas abandonner Foulpointe », appelle le maire Volahy Gaston Edouard. Le village touristique a été détruit à 70%. La partie du village qui regroupe la plupart des établissements fréquentés par les touristes étrangers n’a pas été touchée par le feu.
Le maire Volahy Gaston Edouard salue l’intervention des sapeurs-pompiers venus de Toamasina. Le Port, l’aéroport et la ville de la capitale économique ont envoyé des camions-citernes et des soldats de feu pour venir à bout de l’incendie. Le feu a détruit quelque 550 cases d’habitation dont la plupart sont construites en bois et en raphias. Même les constructions en dur n’ont pas résisté. Une centaine de commerce, boutiques et petits restaurant ont aussi brûlé.
Le président de la HAT a fait le déplacement à Foulpointe, mardi, pour apporter les premières aides de l’Etat. Une somme de 50 millions d’ariary a été offerte à la population. Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes a envoyé des vivres pour 10 jours. Il a recensé environ 2800 sinistrés. Des matériels de construction sont aussi apportés pour aider les habitants à bâtir de nouvelles cases et maisons.
Lundi, vers 10h30, des vacanciers clients d’un hôtel ont déclenché l’incendie qui a ravagé Fuolpointe. La famille a fait une petite fête d’avant le départ et faisait des grillades. Une personne a versé de l’essence dans le véhicule qui se trouvait à côté du feu. Le drame a été inévitable. La voiture a pris feu provoquant une explosion alors que la famille en question a eu le temps de fuir. Les flammes ont atteint les bungalows de l’hôtel avant de se propager d’habitations en habitations. Un vent violent et la proximité des cases ont favorisé la propagation de l’incendie.