vendredi , 29 mars 2024
enfrit
L?ancien député et ex-président de la délégation spéciale (PDS) de la province de Fianarantsoa Pety Rakotoniaina a trouvé une nouvelle occasion de prouver son côté enfant terrible de la politique malagasy : s?insurger contre une décision de l?Etat.

Pety Rakotoniaina veut Fianarantsoa

« Que faire de lui ? », se demande Midi Madagascar sur le ton  d?un parent devant le caprice de son enfant. « N?y a-t-il pas un poste clé plus en vue que celui de PDS à lui donner si l?Etat ne tient plus à revenir sur sa décision de le remplacer ? ». Pour ce quotidien, la réponse est toute trouvée, Pety Rakotoniaina n?est pas la priorité. « L?essentiel est ailleurs. C?est-à-dire dans le défi de développement rapide qui mérite beaucoup plus d?attention si l?on veut des résultats concrets. Et c?est cela qui compte vraiment, plus qu?un « siège de PDS » pour Pety Rakotoniaina ».


Pour L?Express de Madagascar, il n?est pas question de minimiser le refus de Pety Rakotoniaina d?obtempérer aux ordres du pouvoir central. Cependant, ce quotidien qui rapporte le peu d?empressement de la population de la ville de Fianarantsoa (partie sud des hautes centrales) à suivre l?ex-PDS s?insurge contre la manière par laquelle ce dernier mène sa contestation. Pour L?Express, « on peut ne pas être d?accord, mais il faudrait quand même en finir avec cette conception de la vie politique qui veut que chaque contrariété, chaque frustration soit suivie d?un chantage à la ?manif? et désormais aux barrages! », qui poursuit que « si aujourd?hui le débat doit se poursuivre c?est entre alliés ».


Effectuant un large tour d?horizon de l?actualité nationale, Madagascar Tribune avance que « la menace de troubles de la part de Pety et/ou de leurs sympathisants est présentée comme étant des signes avant-coureurs d?une instabilité qui se prépare en coulisse tout en attirant insidieusement l’attention par la même occasion sur les missions conduites par le Pr. Albert Zafy dans les chefs lieux de provinces et de fivondronana. On les présente comme étant les ennemis de Ravalomanana, des perturbateurs qui ne supportent pas la démocratie. Et encore moins l’alternance ».