jeudi , 25 avril 2024
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La scission de la société nationale d’eau et d’électricité ne se fera pas facilement. La création d’un nouveau ministère de l’eau exige pourtant que le département eau soit séparé de celui de l’électricité.

Problématique de la scission de la Jirama

Une nouveau conseil d’administration vient d’être nommé à la tête de la société nationale d’eau et d’électricité. Elle aura pour tâche, entre autres, de se pencher sur la scission de la soiété en deux départements. L’Express écrit : «Baptême de feu pour les neuf nouveaux membres du conseil d’administration de la Jirama. A peine désignés, ils ont la tâche d’étudier les modalités techniques de la séparation des parties « eau » et « électricité » de cette société d’état. Composé surtout de hauts responsables de ministères et de la Présidence, le conseil devra, entre autres, se pencher sur les aspects juridiques de ce changement…L’avenir de la partie « eau » en particulier constitue un des casse-têtes de cette scission. L’eau est vendue au prix de 400 ariary/m3. Sa consommaion ne dépasse pas les 20% du montant la facture de la Jirama dans un ménage. « Si le conseil décide une scission complète de la gestion des deux parties, le coût actuel du m3 d’eau ne suffira pas à faire fonctionner une entreprise. La hausse du prix et la subvention constituent des solutions possibles, mais difficiles à appliquer », explique un responsable au sein de la société».