vendredi , 19 avril 2024
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Trois ans après la première investiture de Marc Ravalomanana, le 22 février 2002, en pleine crise politique, par des magistrats, ces derniers éprouveraient la ranc½ur.

Réforme de la Justice, ranc½ur des magistrats

Le 22 février 2002, poussé par un élan populaire sans précédent, alors que le pays s?enfonce dans une crise politique majeure, Marc Ravalomanana était investi Président de la République. La Gazette de la Grande Ile publie une photo de la cérémonie de Mahamasina. La Gazette insiste plus particulièrement sur le caractère illégal de cette première investiture en pleine crise politique : « la foule immense, le rituel fastueux, les discours solennels et les nombreuses personnalités en toge, en robe et en écharpe ont éclipsé le principal caractère de la cérémonie : celle-ci était illégale et avait valu universellement à Marc Ravalomanana le titre peu enviable de Chef d?Etat autoproclamé ».  


Service minimum


A propos de la grève du syndicat des magistrats, Les Nouvelles parle de « Service minimum de la Justice plus important que prévu ». Selon l?auteur de l?article « la grève du SMM s?essouffle, certains magistrats reprennent du service ». Le journal écrit « une semaine à peine après le début tonitruant d?une grève annoncée générale, illimitée et sans service minimum, le syndicat des magistrats change de stratégie. S?étant sans doute rendu compte que la première voie choisie est sans issue, le syndicat a mis un peu d?eau dans son vin ».


Réforme


La chaîne nationale TVM a évoqué une entrevue du président malgache avec l?ambassadeur de France, Catherine Boivineau. Au menu de la rencontre : la coopération entre les deux pays et, notamment, la réforme de la Justice, alors que le syndicat des magistrats maintient le mot d?ordre de grève.


AREMA en déroute ?


Dans le domaine politique, pour la Gazette, le parti AREMA est « à la croisée des chemins ». Le journal évoque l?attitude du Sénateur AREMA Raphaël Rakotozandrindrainy qui a omis de rencontrer, en France, le Secrétaire national du parti Pierrot Rajaonarivelo alors qu?il a pris la peine de s?entretenir avec l?ancien président Didier Ratsiraka et l?ex-Premier ministre Tantely Andrianarivo.  La Gazette parle également, en rapportant des propos de militants AREMA, de « manque de cohésion et de cohérence dans les rangs de l?opposition, notamment au sein du Sénat ».