vendredi , 26 avril 2024
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Des plongeurs professionnels s’adonnent à l’exploitation illicite de corail noir dans la partie Sud de Madagascar. Cette exploitation est pourtant interdite depuis longtemps et les coraux noirs sont protégés par la convention CITES qui interdisent l’exploitation et la commercialisation des espèces menacées d’extinction. D’après des sources locales, ce sont des plongeurs professionnels, qui sont a priori originaires du nord de Madagascar, qui se lancent dans l’exploitation du corail noir dans le Sud. Un enseignant chercheur rappelle pourtant l’importance des coraux noirs pour la sauvegarde des mangroves. L’exploitation illicite risque ainsi d’avoir des incidences sur l’écologie marine, pouvant entraîner un risque pours diverses espèces dont les langoustes, à moyen terme. Une descente de la police et de quelques scientifiques à Faux-Cap et ses environs a permis de saisir une quarantaine de bouteilles d’oxygènes utilisées par les plongeurs. Un camion transportant des sacs de corail noir a été également appréhendé. Le 5 mars dernier, un arrêté pris par la Région Androy a rappelé l’interdiction de l’exploitation du corail noir, mais les contrevenants ont continué le trafic. Car le corail noir est vendu à des prix très rentables sur le marché international. Les exportateurs l’achètent à environ 300 dollars le kilo, alors que sur les côtes, les pécheurs l’écoulent à environ 5 dollars. Raison pour laquelle le corail noir est considéré comme étant le « bois de rose de la mer » sur la Grande ile.

Trafics de corail noir dans le Sud du pays

Des plongeurs professionnels s’adonnent à l’exploitation illicite de corail noir dans la partie Sud de Madagascar. Cette exploitation est pourtant interdite depuis longtemps et les coraux noirs sont protégés par la convention CITES qui interdisent l’exploitation et la commercialisation des espèces menacées d’extinction.
D’après des sources locales, ce sont des plongeurs professionnels, qui sont a priori originaires du nord de Madagascar, qui se lancent dans l’exploitation du corail noir dans le Sud. Un enseignant chercheur rappelle pourtant l’importance des coraux noirs pour la sauvegarde des mangroves. L’exploitation illicite risque ainsi d’avoir des incidences sur l’écologie marine, pouvant entraîner un risque pours diverses espèces dont les langoustes, à moyen terme. Une descente de la police et de quelques scientifiques à Faux-Cap et ses environs a permis de saisir une quarantaine de bouteilles d’oxygènes utilisées par les plongeurs. Un camion transportant des sacs de corail noir a été également appréhendé. Le 5 mars dernier, un arrêté pris par la Région Androy a rappelé l’interdiction de l’exploitation du corail noir, mais les contrevenants ont continué le trafic. Car le corail noir est vendu à des prix très rentables sur le marché international. Les exportateurs l’achètent à environ 300 dollars le kilo, alors que sur les côtes, les pécheurs l’écoulent à environ 5 dollars. Raison pour laquelle le corail noir est considéré comme étant le « bois de rose de la mer » sur la Grande ile.