Une cérémonie, pour marquer ce centenaire, a été organisée par sa fille, Baovola Ramahazomanana, et quelques anciens collaborateurs de son père réunis actuellement au sein du Club de journalistes Doyens, au Cmdelac Analakely, au centre de la capitale.
C’était l’occasion pour certains d’entre ceux qui ont côtoyé Arsène Ramahazomanana de témoigner des années qu’ils ont passées avec le journaliste.
Au moment fort de la répression coloniale, en 1948, Arsène Ramahazomanana avait publié le journal « Fahaleovantena » ou « L’Indépendance ». « C’est un acte de bravoure » estime Rémi Rahajarizafy, historien. Le patriotisme de Ramahazomanana devrait être un modèle pour les journalistes de la nouvelle génération selon ses anciens collaborateurs.
Arsène Ramahazomanana décéda le 6 août 1960 au lendemain de l’indépendance de Madagascar. « Il était malade », disent certains, « mort empoisonné », selon d’autres sources.