vendredi , 19 avril 2024
enfrit
Des Assises sur « les îles Malgaches »

Des Assises sur « les îles Malgaches »

Des universitaires et des acteurs de la société civile et de la société politique ainsi que des officiers en activité et à la retraite ont tenu des assises axées sur la réintégration des îles malgaches qui ont fait l’objet d’une résolution des Nations Unies en 1979. Les îles Europa, Bassas da India, Juan de Nova et Glorieuses dont la souveraineté est revendiquée par la France ont été au centre des Assises.

« Le titre juridique de souveraineté de Madagascar sur ces iles ne peut plus faire l’objet de contestation; l’Assemblée générale reconnait sans aucun doute possible le droit de souveraineté de Madagascar sur les iles et prescrit leur réintégration », souligne la résolution des Assises signée par deux rapporteurs, Harimanana Raniriharinosy, Docteur en Droit, Maître de Conférence à l’Université d’Antananarivo, et Baholy Ravonison, Docteur ès Lettres, et également Maître de Conférence.

« Il y a lieu de respecter littéralement la dénomination officielle de ces iles, appellation qui fait seul  foi : « les iles Malgaches ». En conséquence, l’appellation« Iles Eparses » ou toute autre appellation relève de l’erreur de droit. Tous  les intéressés sont invités à aligner leurs actes sur la dénomination retenue par les Nations Unies », souligne également la résolution, avant de conclure : « Les assises invitent, dans un esprit fraternel de coopération, la République française à assumer ses obligations en qualité de membre de l’Organisation des nations unies en assurant l’effectivité de la résolution 34/91 de l’Assemblée générale  des Nations Unies en date du 12 décembre 1979 »

Rappelons que la résolution des Nations Unies de 1979 « invite le Gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar (…) ». Toutefois, ces « négociations » ont piétiné depuis. D’où la mobilisation au niveau de différents groupements politiques et de la société civile ainsi que d’autres acteurs de la vie nationale.