vendredi , 19 avril 2024
enfrit
Les meneurs du "Mouvement des leaders ecclésiastiques" prévoient diverses actions qu'ils n'ont pas précisées afin d'obtenir la libération des journalistes de la radio Fahazavàna incarcérés depuis près d'un mois.

Emprisonnement de journalistes : Des hommes d’église prévoient des actions concrètes

Les leaders ecclésiastiques reviennent à la charge. Un culte oecuménique est
de nouveau programmé samedi 6 février à Antsahamanitra. L’un des meneurs du
mouvement a tenu à spécifier que l’incarcération des deux journalistes de la
radio Fahazavàna les préoccupe plus particulièrement aujourd’hui.Les leaders ecclésiastiques reviennent à la charge. Un culte oecuménique est de nouveau programmé samedi 6 février à Antsahamanitra. L’un des meneurs du mouvement a tenu à spécifier que l’incarcération des deux journalistes de la radio Fahazavàna les préoccupe plus particulièrement aujourd’hui.

Sans apporter plus de précision, un pasteur a affirmé qu’une mobilisation est incessamment prévue. La radio Fahazavàna appartient en effet à l’église protestante FJKM, alors que la plupart des hommes d’église qui animent le « Mouvement des leaders ecclésiastiques » sont issus de cette obédience.

Incarcérés depuis le 8 janvier, Lolot Ratsimba, journaliste, et Didier Ravoahangiarison, directeur de la station, n’ont pas pu obtenir une liberté provisoire malgré la demande formulée par leur avocat. Ils sont inculpés en tant que « complices » dans l’affaire de mutinerie au camp RAS en fin décembre 2009. « Le journaliste était là pour un scoop » insiste un pasteur du « Mouvement des leaders ecclésiastiques ». Pour les autorités, la présence du journaliste sur le lieu de la mutinerie à 4heures du matin est suspecte.

Depuis l’incarécration des deux journalistes, une cellule de crise a été mise en place par des professionnels des médias. Une pétition circule actuellement pour exiger la libération des deux hommes. Depuis l’avènement de la Haute Autorité de la Transition au pouvoir, trois journalistes ont été incarcérés en moins d’un an. Un fait qui n’est plus survenu à Madagascar depuis une dizaine d’année.