mercredi , 24 avril 2024
enfrit
Le fameux code de la communication revient dans les conversations des professionnels des médias. Sans doute l'expression n'est plus appropriée aujourd'hui, car le gouvernement parle déjà de projet de loi sur la société de l'information.

En attendant la nouvelle loi sur la communication

La presse est dans l’expectative. Les journalistes observent. L’élection du président de l’ordre des journalistes est en effet en suspens depuis bientôt deux ans. Y-a-t-il anguilles sous roches? De même, l’adoption du projet de loi sur la communication est en stand-by depuis des années.

Toutefois, l’épilogue semble plus que jamais proche. Le projet de loi sur la société de l’information pourrait être examiné au cours de l’actuelle session du parlement selon des sources concordantes. Rien n’est pourtant joué. Le projet de texte sur la société de l’information serait une compilation de tous les textes juridiques concernant le secteur de l’information et de la communication à Madagascar. A savoir la loi régissant la presse écrite, celle concernant les médias audiovisuels ainsi que le texte sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Ces trois secteurs ont été en effet jusqu’à présent régis par des textes juridiques différents.

Sans doute, le ministère des télécommunications, de la poste et de la communication a eu ses raisons de ne pas convoquer au cours des derniers mois l’élection du président de l’ordre des journalistes malgré l’expiration du mandat de l’actuel président, Rufin Rakotomaharo, journaliste de la Radio nationale malgache. Des nouvelles dispositions seront vraisemblablement prises dans la nouvelle loi. Lesquelles? Pour l’instant, aucune information fiable ne sort du ministère concerné. Certains journalistes parlent de l’éventuelle suppression du conseil de l’ordre des journalistes et de son remplacement par une autre structure de représentation de ce corps de métier. D’autres évoquent la possibilité d’un changement du mode d’élection du président de l’ordre.

Du côté du ministère en charge de la communication, c’est le silence radio. Les quelque 1000 journalistes titulaires de carte professionnelle n’ont d’ailleurs pas la même opinion sur la loi sur la communication et sur l’élection des membres de l’ordre des journalistes. Un compromis au sein de la profession est pratiquement impossible à trouver. La balle est plus que jamais dans le camp des parlementaires.